A 500 jours des JO, le Luxembourg se prend aux jeux
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 14/03/2023 à 11:03
En dehors de leur carrière sur les courts de tennis, Mandy Minella et Henri Leconte partagent désormais un autre point commun : tous deux auront été les ambassadeurs du relais organise par l’Ambassade de France au Luxembourg pour marquer l’approche des prochains Jeux olympiques et paralympiques d’été.
Paris 2024 au sprint, mais c’est en petite foulée qu’au Grand-Duché on a tenu à saluer le passage à moins de 500 jours désormais de l’événement sportif le plus suivi au monde. Avec notamment une course organisée pour 150 jeunes du Sportlycée et du lycée Vauban sur la piste de l’Institut national des sports luxembourgeois. Evénement suivi par le ministre des Sports, Georges Engel, en personne (mais pas en baskets).
Et si l’esprit des J.O. a flotté durant cette matinée, pas l’ombre d’une flamme olympique. Et pas seulement à cause de la pluie… En effet, la flamme-symbole n’a pas encore posé le pied en France. Elle devrait arriver à Marseille au printemps 2024 pour entamer un long tour de France.
La Moselle servira d’ailleurs d’étape aux porteurs avant le lancement des Jeux; mais pas la Meurthe-et-Moselle. Metz mais aussi la Maison du père de l’Europe, Robert Schuman, à Scy-Chazelles devant se trouver sur le parcours retenu. Mais pour l’instant aucune date de passage n’a été dévoilée par les organisateurs.
#terredejeux2024 Témoin bien réceptionné par Henri Leconte de la part de @franceauburundi 🇧🇮 ! ⏰ Il est 9h et le Relais autour du monde continue ici, au #Luxembourg 🇱🇺🏃🏻♀️@Paris2024 @francediplo pic.twitter.com/GCkVKRnCTn
— Ambassade de France au Luxembourg 🇫🇷 🇪🇺 (@FRauLuxembourg) March 14, 2023
Josy Barthel privé d’hymne
A J moins 500, chaque pays commence déjà à jauger ses chances de médailles. On se souvient qu’en 2020, à Tokyo, les délégations olympiques des athlètes de la Grande Région avaient connu des fortunes diverses : 37 médailles pour l’Allemagne, 33 pour la France, 7 pour la Belgique et aucune pour le Luxembourg. Cela malgré la très belle place en finale du coureur de 1.500 m, Charles Grethen.
A compter du 26 juillet 2024, chaque drapeau aura à nouveau ses chances. Sachant qu’à ce jour l’hymne luxembourgeois n’a résonné qu’à une reprise pour saluer un “Lion rouge” montant sur un podium olympique (d’été). Cela remonte à 1920 grâce à l’haltérophile Joseph Alzin (argent).
Et si Josy Barthel a, lui, remporté l’or olympique sur 1.500 m en 1952, il n’a pas eu droit à “Ons Heemecht”. La faute à l’orchestre des JO d’Helsinki qui ne possédait pas la partition de l’hymne grand-ducal !
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