4 choses à savoir sur la procession d’Echternach
Publié
par
Edouard Trèfle
le 30/05/2023 à 08:05
2 commentaires
1/ Quelle histoire !
Difficile de déterminer à quand remonte la coutume de la procession dansante d’Echternach. Et encore plus délicat de déterminer quelle est la juste “chorégraphie” à adopter, chaque participant devant aller en avant, filer de côté avant de reculer de quelques pas… Toujours est-il que le mardi de Pentecôte est la date retenue pour cet événement religieux-festif, dernier dans son genre en Europe.
Pour certains, la tradition pourrait remonter au Moyen Age où un condamné à mort, juste avant son trépas, aurait demandé une ultime faveur à ses bourreaux : jouer du violon. S’emparant de l’instrument, il fit si bien vibrer les cordes que la foule toute entière fut prise d’une irrépressible envie de danser. Ce n’est qu’en priant et en faisant appel à saint Willibrord que les villageois purent se défaire du sort de la “danse de Guy”.
2/ Treize ans déjà
C’est en 2010 que l’UNESCO a décidé d’intégrer la procession au Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Découvrez ici les cinq autres lieux, plats ou particularisme luxembourgois qui ont séduit l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
3 / La foule des grands jours
Chaque année, la célébration attire de plus en plus de visiteurs, curieux ou pèlerins à Echternach. Avec le soleil de cette édition 2023, la cité abbatiale devrait ainsi voir ses rues être envahies par plus de 10.000 spectateurs applaudissant au passage des “danseurs” traditionnellement vêtus de noir pour jupes et pantalons et de blanc pour le haut. Eh oui, la “Sprangpressessioun” a son dress-code !
4 / Ce diable de virus
Même les guerres n’ont pas stoppé la procession dansante, par contre le Covid l’a fait. Ainsi, en mai 2020, l’Eglise avait préféré annuler la plupart des célébrations religieuses et le grand rendez-vous festif. Le Cardinal Jean-Claude Hollerich adressant un message aux fidèles pour qu’ils « ne donnent pas sa chance au virus ». Ainsi fut-il !
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mamaji77111
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mamaji77111
Pour certains, la tradition pourrait remonter au Moyen Age où un condamné à mort, juste avant son trépas, aurait demandé une ultime faveur à ses bourreaux : jouer du violon. S’emparant de l’instrument, il fit si bien vibrer les cordes que la foule toute entière fut prise d’une irrépressible envie de danser. Ce n’est qu’en priant et en faisant appel à saint Willibrord que les villageois purent se défaire du sort de la “danse de Guy”.