Aliments : le Luxembourg préservé de la flambée des prix
Publié
par
Edouard Trèfle
le 02/05/2024 à 11:05
Ces derniers mois, seuls trois pays d’Europe ont dû digérer une inflation alimentaire continue. Un phénomène qui n’a impacté “que” le 🇧🇪Benelux, et donc le 🇱🇺Grand-Duché🇳🇱… Mais les analystes du Statec, eux, préfèrent voir le verre à moitié plein. Et c’est avec un esprit positif qu’ils notent, par exemple, que depuis janvier certains produits ont vu leur prix baisser au Luxembourg à la grande joie des consommateurs donc.
Parmi les bonnes nouvelles à la caisse, le Statec a ainsi vu se réduire le coût des 🥧farines et autres produits à base de céréales, mais également du 🐄lait, des 🫛légumes et du 🍯miel. C’est déjà ça…
Toutefois, il est clair que cette tendance baissière est loin de concerner d’autres achats. Comme le prix à payer pour le 🍫chocolat, les 🍬produits sucrés et certains alcools🥃. La “pire” flambée concerne l’🫒huile d’olive. Des mauvaises récoltes à répétition ont considérablement dégradé les volumes disponibles, et le cours n’a cessé de grimper. Cette seule augmentation d’ailleurs pèse à hauteur de 0.13 point sur les 3 d’inflation enregistrée en mars.
Moins qu’en Zone euro
Par ailleurs, difficile de ne pas voir le passage en caisse coûter moins cher quand, à l’autre bout du monde, certains producteurs sont contraints d’augmenter leur prix. C’est ainsi que les tarifs du cacao ont progressé de + 180% en un an ! L’effet avait été immédiat sur les chocolats de Pâques et continue à se faire ressentir en rayons.
L’office de la statistique souligne également que, depuis janvier 2022, le Luxembourg a eu la chance de connaître une inflation alimentaire parmi les moins élevées de toute l’UE. En vingt-sept mois, le “panier de la ménagère” n’a ainsi augmenté que de + 19% à la caisse, contre + 22%🇪🇺 en moyenne sur la zone Euro. Une consolation ?
S’il va de soi que le coût de l’alimentation joue un rôle majeur dans l’estimation du coût de la vie au Grand-Duché, il va aussi peser sur le déclenchement plus ou moins tôt de l’index. Selon ses derniers calculs, le Statec estime toujours qu’une hausse généralisée des salaires et des retraites n’est pas à attendre avant le 4e trimestre 2024.
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