Le prix du m² a baissé cet été au Luxembourg
Publié
par
Yves Greis
le 02/10/2024 à 17:10
Les tarifs de l’immobilier au Luxembourg ont à nouveau baissé au troisième trimestre. C’est ce qui ressort d’un rapport d’Immotop. La plateforme en ligne tire cette conclusion après analyse des annonces publiées sur son site. Il en ressort que le prix du mètre carré s’élevait en moyenne à 8.488 euros entre juillet et septembre. Soit -5 % par rapport aux valeurs demandés voilà tout juste un an.
Les prix ont régressé dans toutes les régions du Grand-Duché (sauf dans le Nord) par rapport la même période 2023. De sorte que le prix moyen du m² est désormais de 10.883 euros au centre du pays, 7.929 € à l’Ouest, 7.089 € à l’Est, 6.972 € au Sud, pour 6.107 € dans le Nord du pays.
Même à Luxembourg-Ville, les prix au mètre carré ont baissé entre juillet et septembre : - 1,4 % d'un trimestre à l'autre, note Immotop pour atteindre la valeur du m² toujours imposante de 12.462 euros...
Les quartiers de Rollingergrund (-11 %), Eich (-7,2 %) et Beggen (-5,7 %) ont enregistré les plus fortes baisses durant cette période. En revanche, les prix ont augmenté dans le quartier de la Gare (+2,9 %), Muhlenbach (+5,9 %), Dommeldange (+4,1 %) et Hamm (+0,7 %). Le quartier à l'immobilier le plus cher restant Belair.
Attention : il s'agit de valeurs médianes calculées en fonction du prix demandés par les vendeurs dans les annonces, pas forcément le prix de vente réel. Ce dernier, une fois négocié, pouvant s'élever moins haut...
En revanche, selon Immotop, les loyers mensuels se sont élevés à 29 euros par mètre carré au troisième trimestre. Une hausse considérable de 9,4 % par rapport à l'année précédente. Les incertitudes et la hausse des taux d'intérêt avaient dissuadé les acheteurs d'acheter un bien immobilier et les avaient contraints à le louer. Les loyers ont donc augmenté. La tendance semble toutefois s'inverser.
Ce rapport intervient une semaine après que l'Observatoire de habitat a indiqué que le nombre de ventes immobilières, après avoir baissé pendant plus de 15 mois, était reparti à la hausse au 2e trimestre, même s'il n'était pas question d'un nouveau boom.
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