Infos en bref
La grippe aviaire n’est pas en vue
Aucune grippe aviaire n’a été détectée au Luxembourg l’année dernière. C’est ce qu’annonce le gouvernement luxembourgeois via le portail landwirtschaft.lu. L’absence de grippe aviaire s’applique aussi bien aux oiseaux sauvages qu’aux oiseaux domestiques. Mais le virus n’a pas non plus été détecté chez les mammifères au Luxembourg.
Récemment, des souches d’influenza aviaire hautement pathogènes ont été détectées en plus grand nombre chez les mammifères sauvages en Europe, notamment chez les prédateurs qui mangent des oiseaux malades ou morts et chez les mammifères élevés pour la production de fourrure.
Dans ce contexte, des chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH) ont examiné 142 mammifères sauvages morts (renards roux, ratons laveurs, fouines et blaireaux) en 2024 – sans découvrir de virus de la grippe aviaire.
SES et Eutelsat en discussion pour remplacer Starlink en Ukraine
L’opérateur de satellites luxembourgeois SES est engagé dans des discussions pour remplacer Starlink en Ukraine. C’est ce que rapportent plusieurs médias de manière concordante.
Selon un rapport du Financial Times, les gouvernements des pays européens mènent des discussions avec la société britannique Inmarsat, la société luxembourgeoise SES de Betzdorf, le groupe français Eutelsat et la société espagnole Hisdesat.
La recherche d’une alternative intervient après que Washington ait suspendu (puis repris) ses livraisons d’armes à l’Ukraine et ait coupé l’Ukraine de ses services de renseignement.
La société SpaceX du milliardaire Elon Musk – qui fait officieusement partie de l’administration de Donald Trump – exploite la flotte de satellites Starlink et soutient ainsi l’armée ukrainienne. La Pologne paie pour ce service. Les tensions avec Washington et des déclarations d’Elon Musk avaient fait craindre que ce dernier ne coupe l’Ukraine de Starlink. SpaceX dément ces suppositions.
- À lire> Le soldat Frieden au rapport
Annulation de la sanction contre Semedo
La Cour de justice européenne a annulé une sanction contre l’ancienne eurodéputée luxembourgeoise Monica Semedo. Elle avait été accusée en 2022 d’avoir harcelé ses collaborateurs au Parlement européen. De quoi lui valoir aussi une suspension pendant 10 jours par le président du Parlement après une enquête.
La décision avait été contestée par l’euro-députée. Le tribunal a finalement constaté que Monica Semedo avait reçu toutes les preuves écrites pour pouvoir se défendre de manière adéquate. Le tribunal ne se prononce pas sur le bien-fondé ou non des accusations portées contre Mme Semedo.
Après l’affaire, la politicienne luxembourgeoise avait quitté son parti, le DP, et avait pu siéger au Parlement Européen en tant que députée sans étiquette jusqu’en juillet 2024. Elle s’était ensuite présentée (sans succès) aux élections européennes de 2024, sous la bannière du nouveau parti luxembourgeois Fokus.