Infos en bref
Liberty Steel, c’est fini à Dudelange
L’usine luxembourgeoise Liberty Steel a été mis en faillite ce vendredi 29 novembre, et un curateur a été nommé pour la structure qui ne peut visiblement plus assumer ni les salaires de ses employés, ni ses dettes sociales auprès de l’Etat ou ses factures à l’égard de ses partenaires.
Si cet épisode marque la fin de deux ans d’incertitude pour les quelque 150 salariés du site de Dudelange, il ouvre surtout l’espoir vers une reprise des installations et des personnels. Jusqu’à présent, le groupe qui avait racheté pour 740 M€ l’entreprise, en 2019, à ArcelorMittal avait toujours mis des exigences trop élevées pour qu’un nouvel investisseur ne prenne la relève.
Une réunion sera organisée ce lundi 2 décembre en présence de l’ensemble des employés afin de faire le point sur la situation, et évoquer les dédommagements financiers à espérer de cette déclaration de faillite mais aussi pour le versement des préretraites pour certains.
Vous connaissez le virus de Marburg ?
Quand le coronavirus a fait son apparition en Chine, l’épidémie semblait bien lointaine. Et le ministre luxembourgeois de la Santé d’alors, Etienne Schneider, avait tenu à rassurer la population : aucun vol direct n’arrivant de Pékin vers le Findel, le Grand-Duché devrait pouvoir échapper au Covid. On connaît la suite…
Pourtant, la réponse parlementaire de l’actuelle ministre de la Santé Martine Deprez a une question parlementaire rappelle étrangement ce propos d’il y a quatre ans. Interrogée sur le risque de propagation du virus de Marburg au Grand-Duché (mortel et actuellement très actif au Rwanda), la responsable indique « qu’il n’existe pas de vols directs » entre le pays en question et le Findel… certes Kigali est loin mais les virus ont pris l’habitude de voyager vite, on l’a appris.
Les USA ont déconseillé à leurs citoyens de se rendre à Kigali ; le Luxembourg (et l’Europe) n’en est pas encore là. Toutefois, indique la ministre luxembourgeoise, des contrôles sont effectués au départ de l’aéroport national rwandais (avec questionnaire et relevé de température).
Metz, cible des agriculteurs
Depuis ce matin, les agriculteurs et éleveurs en colère de Moselle se dirigent vers la capitale mosellane. Des cortèges de tracteurs vont ainsi se rendre vers Metz, en empruntant l’A4 et l’A31. A priori, les agriculteurs devraient effectuer un tour en centre-ville entre 11h30 et 16h30.
On est encore loin du mouvement de février dernier, mais les crispations montent entre États et “travailleurs de la Terre” en attente des aides annoncées, de nouveaux dispositifs de soutien après une année marquée par des conditions peu favorables aux cultures et des simplifications administratives.