Même si l’index est décrié par le patronat et certains partis politiques, le syndicat du secteur financier considère qu’il reste indispensable au bon fonctionnement de l’économie luxembourgeoise, car il sert à compenser la perte de pouvoir d’achat due à l’augmentation des prix. “Il est d’autant plus nécessaire que la moitié des salariés luxembourgeois ne sont pas couverts par une convention collective. Pas conséquent, l’index constitue la seule adaptation de leur salaire”.

L’Aleba rappelle également que l’indexation automatique des salaires est un garant de la paix sociale. Ainsi, la mise en place d’un plafonnement remettrait en question “la hiérarchie des salaires à partir d’un niveau relativement bas. La limitation se répercuterait directement sur les bénéficiaires de salaires moyens qui forment la très grande majorité des salariés du secteur financier et qui seraient les grands perdants”.

D’autre part, pour l’Aleba, plafonner l’index aurait un impact négatif sur “les finances publiques au vue de la perte de recettes fiscales provenant de l’impôt sur les traitements, salaires et pensions”.

Au final, le syndicat rappelle qu’il refuse catégoriquement tout atteinte à l’index et réclame une réintroduction intégrale et immédiate du système d’indexation, dans les plus brefs délais.