La réponse viendra le 29 avril prochain. À cette date, le Statec affinera ses données et dira si l’index (attendu déjà fin 2024 et depuis repoussé de mois en mois) peut-être déclenché… Cela se jouera à un fil, et quelques centièmes de hausse de prix constatés. Mais la baisse du coût de la vie en mars, d’un petit -0,2%, vient à nouveau de repousser les espoirs de celles et ceux qui envisageaient une augmentation de +2,5% de leur salaire, traitement ou pension.

En attendant, les analystes osent affirmer dans le dernier rapport sur l’inflation au Luxembourg : « Un déclenchement de la prochaine tranche indiciaire au mois d’avril est très probable, avec paiement dès le mois de mai ». Il n’y a plus qu’à attendre donc…

Sur un an, le taux d’inflation aura été de + 1,3%, note le Statec. Mais ce mois de mars aura surtout été marqué par une baisse des prix des produits pétroliers. Si globalement, ils ont diminué de – 3,4% en un mois, dans le détail cela donne des reculs de – 6% sur le mazout de chauffage, –4,5% pour l’essence ou – 3,7% pour le diesel. De quoi ravir les automobilistes mais tempérer à nouveau l’indice des prix à la consommation au Grand-Duché.

Mouvements inverses

À scruter à la loupe les prix, le Statec a notamment vu reculer les tarifs de certains biens ayant connu une “hausse saisonnière” en février. C’est le cas pour les fleurs ( 💐- 7.8% après l’effet Saint Valentin) ou les établissements d’hébergement (🏨- 2,5%). Cela alors toutefois que les parents ont dû plus débourser le mois dernier pour crèches et maisons relais qu’en février (🧒+ 4%).

Parmi les hausses également enregistrées ces dernières semaines, on note un frémissement (+ 0,2%) du côté de l’alimentation.

À l’heure des achats, c’est essentiellement l’étiquette du chocolat qui a le plus gonflé (🍫+ 4,5%). Et cela devant le beurre (🧈+ 2,7%), le fromage (+1,3%) ou le riz (🍙+ 1,1%). Mais le passage en caisse s’est avéré moins coûteux pour les produits suivants : poisson frais (🐟- 3,4%), céréales pour petit déjeuner (🥣- 2,4%) ou légumes (🥬- 2,1%).

Sur un an, les prix alimentaires auront progressé bien moins fortement que le reste de ce qui peut composer le “panier de la ménagère”. Juste + 0,9%.

 

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