Ikea, Cactus, Action… la liste des grandes enseignes faisant confiance au savoir-faire de Keter Luxembourg est longue. Un peu à l’image des nouveaux avantages actés par la nouvelle Convention collective signée par la direction, les syndicats OGBL et LCGB. Six mois de négociations auront ainsi abouti à un accord dont les 300 salariés de l’usine spécialisée dans la production plastique de solutions de rangement objets loisirs (pour la maison, cabanes de jardin, boîtes à outils, armoires).

Les dispositions du nouvel accord prennent effet rétroactivement au 1er juillet 2024. Et cela vaut notamment pour l’ajout d’1 jour de congé supplémentaire à partir de 25 ans d’ancienneté. Un deuxième bonus venant s’ajouter aux personnels présentant 30 ans de présence dans l’usine basée à Niederkorn.

Nombre de points décidés portent aussi sur des augmentations salariales mensuelles. Celles-ci interviendront pour tous les salariés “ex-ouvriers” et selon l’ancienneté. Avec une 1ère vague d’augmentation au 1er mars 2025 puis une seconde en janvier 2026. Il s’agira d’un + de 10 euros pour une ancienneté comprise entre 2 et 5 ans, 20 €  entre 5 et 10 ans, 40 € entre 10 et 20 ans, 60 € entre 20 et 25 ans, 80 € au-delà des 25 ans.

Pour les employés de bureau, en fonction de la performance, l’augmentation sera d’a minima + 1% par an sur les trois de la nouvelle CCT. Il faudra pour bénéficier de cette hausse de revenu avoir obtenu une notation supérieure à D à son entretien individuel. « Ce qui est le cas dans 98% des cas », “rassurent” les syndicats signataires.

La prime de présence trimestrielle est, elle aussi, réévaluée. La carte Auchan offerte alors passera de 240 à 300 €. Une nouvelle prime de sécurité a été introduite dans la Convention. Sa valeur de départ sera de 150 €/an.

Chaque 1er janvier, la direction de Keter s’engage aussi à rehausser la valeur des Chèques-repas (+ 20 cts systématiquement). Tout comme l’entreprise entend doubler le montant des bons cadeau accordés en cas de naissance ou adoption. Voilà l’enveloppe portée à 100 €.

Enfin, au terme de négociations menées dans une « ambiance constructive », les partenaires sociaux se sont entendu sur l’élargissement des plages horaires pour les salariés à horaire mobile.

 

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