Pour cette année, elle devrait rapporter 400 millions d’euros. Petite fiscalité a priori, gros effet donc. Ainsi, la Grèce en instaurant la 1ère taxe de résilience climatique au monde va s’assurer une recette qui lui permettra de financer diverses actions en lien avec le dérèglement climatique : prévention et lutte contre les incendies ou les inondations, par exemple.

Ainsi depuis janvier 2025, Athènes a choisi de remplacer la “traditionnelle” taxe de séjour par cette autre taxe. Et cela suivant un barème précis qui varie selon la nature de l’hébergement et la date du séjour. Du coup, pour un hôtel 1 à 2 étoiles, la taxe passera de 1,50 euro à 2 € par nuitée en haute saison contre 10 à 15 € pour un 5 étoiles. Les locations de courte durée, type Airbnb, n’échappent pas à la mesure. Avec un tarif qui peut aller de 1,50 € en saison “froide” à 8 € lors des pics de fréquentation.

Astucieux donc, le financement du Fonds d’urgence proviendra directement des quelque 40 millions de visiteurs découvrant le pays chaque année et non des 10 millions de contribuables grecs.

Oh, mon bateau…

Mais pour le pays (catalogué comme “hautement vulnérable aux impacts du changement climatique”), il devenait urgent de trouver les moyens financiers pour adapter ses infrastructures, son agriculture autant que ses secours. Au cœur du bassin méditerranéen, la réaction devient nécessité.

La Grèce étudie aussi un moyen de faire participer les croisiéristes et leurs paquebots à ce financement. Ainsi, les navires faisant escale dans le pays pourrait être soumis à l’avenir à une taxation spécifique.

Les parlementaires étudient encore la question. S’interrogeant notamment entre une fiscalité par passagers, en fonction de la taille du navire ou alors de ces choix de carburants.

 

🚢En rubrique DÉTENTE,
cliquez nos idées loisirs