Pour passer un appel téléphonique, uriner, ou encore récupérer quelque chose dans son coffre… C’est fou ce qu’ont trouvé comme excuse certains conduct-eurs-rices pour un jour stopper leur véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute. Pas fait pour ça, vient leur rappeler l’Agence wallonne pour la Sécurité routière en ce début d’année.

Et visiblement la piqure de rappel est plus que nécessaire, car après une enquête menée auprès d’un millier d’automobilistes de la Région, l’AWSR a ouvert de grands yeux : 31% reconnaissaient avoir déjà fait halte sur cette BAU « pour un motif totalement injustifié ». Le pire étant celles ou ceux avouant avoir emprunté le “file de droite” qui pour doubler un véhicule jugé trop lent, qui pour quitter plus rapidement l’autoroute…

Bon, alors on reprend à zéro : que dit le Code de la route belge (et aussi français ou luxembourgeois) ? « Il est 🚫interdit de circuler sur la bande d’arrêt d’urgence. Il existe certaines exceptions pour les véhicules prioritaires assurant une mission urgente ou lorsque la circulation est ralentie en cas d’incident, pour les personnes ou les services requis par le ministère public ». Donc juste 🚑secours, 🚔police ou 👨🏼‍🔧dépanneuses.

Amende et dangers

En dehors de ces situations, la bande d’arrêt d’urgence ne sert qu’en cas de panne ou d’accident. Une raison médicale (type malaise du chauffeur ou d’un passager) constitue aussi une raison valable au regard de la loi.

Si l’infraction est constatée, le conducteur fautif peut être verbalisé. Il s’agira d’une amende de 116 euros pour un arrêt incongru, voire 174 € si vous roulez sur cette voie. Mais aux yeux de l’AWSR, il y a un risque bien plus grand de commettre pareille imprudence : « Le risque de se faire percuter par un véhicule à 120km/h y est extrêmement élevé. En cas de panne, se lancer dans une opération de réparation du véhicule à cet endroit est donc vivement déconseillé ».

Une évidence ? Visiblement pas puisque, chaque année, sont recensés environ 🚨25 accidents avec victimes impliquant un véhicule arrêté sur le bord des 869 km d’autoroutes wallonnes.

Une dangerosité qui augmente d’autant que les personnes stoppées ne respectent pas les règles de sécurité indispensables sur la bande d’arrêt d’urgence. C’est aussi ce que va rappeler ces prochaines la campagne de prévention de l’AWSR. Trop souvent les occupants d’un véhicule à l’arrêt ne font pas l’effort de sortir➡️ (26%), d’enfiler un 🦺gilet fluo pour mieux être repéré (27%), ne pose pas de triangle de sécurité🔺 en amont de leur voiture ou ne filent pas derrière la glissière de sécurité🛣️ (33%).

Autre petit rappel : une fois en position sécure, il convient de composer le 101 pour appeler un dépanneur, ou le 112 s’il s’agit d’avertir de la présence de blessés, de malades à prendre en charge ou d’un accident survenu.

 

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