Trente-cinq ans après son inauguration, Lorraine Aéroport n’en finit pas de connaître plus de bas que de hauts dans son activité. Ainsi, le site posé au sud de Metz pourrait se satisfaire de voir sa fréquentation monter. Ainsi, 3% de voyageurs de plus ont été pris en charge en 2024. Mais avec “seulement” 105.288 passagers, on est loin du record de l’équipement (352.000 voyageurs en l’An 2000) et encore plus loin des plus de 5 millions de clients du Findel, son  voisin luxembourgeois…

Mais au bord de la piste mosellane, on veut encore croire à un avenir dégagé. La Région Lorraine qui porte l’équipement à bout de bras (1,5 million d’euros/an) devrait présenter en juin un nouveau plan de vol. Disons un nouvel actionnariat avec le Département de la Moselle ou la métropole messine injectant plus de carburant -d’argent donc- pour assurer le quotidien de l’aéroport.

Mais en ce début, c’est une mauvaise et une bonne nouvelle qui font l’actualité. Côté trou d’air, Lorraine Aéroport annonce l’arrêt au 31 janvier de l‘unique ligne assurant encore des rotations vers un site en France. Après avoir stoppé ses liaisons vers Lyon et Marseille, Twin Jet ne s’envolera plus vers Toulouse. La compagnie se “délocalise” vers l’aéroport de Strasbourg à la place.

Le Maghreb toujours là

Côté décollage, voilà pour cet été des vols annoncés vers 🇬🇷Héraklion. Ainsi, chaque lundi du 2 juin au 2 septembre, la compagnie Aegean Airlines assurera des allers-retours vers la Crète. Si 80% des 174 places des appareils à destination seront préemptées par le Tour operator Tui, les autres sièges pourront être achetées en vol sec.

Au-delà de ce “coup”, Lorraine Aéroport pourra toujours compter sur ses vols vers le Maghreb pour assurer une partie de son chiffre d’affaires. En effet, les voyages vers ou depuis 🇲🇦Casablanca (Tui fly) ou 🇩🇿Alger, Oran et Constantine (Air Algérie) sont maintenus depuis le tarmac de ce qui reste le 3e aéroport du Grand Est.

 

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