Un jour pour vols, le lendemain pour des tirs inconsidérés : ça fait beaucoup pour un même homme. Et surtout quand le prévenu se présentant devant les magistrats était un agent au sein de la Police luxembourgeoise… Mais, visiblement et à entendre la plaidoirie de son avocat, l’homme n’était pas fait pour le métier. Trop de pression pour celui qui, depuis les faits survenus durant l’été 2019, a été suspendu.

Le 19 juin, pour une raison qui reste inconnue, l’intéressé avait fait feu sur deux camions stationnés à Soleuvre. Pas juste un tir mais 26 (! ) qui fort heureusement n’ont fait aucune victime, personne n’étant à bord des véhicules au moment des faits.

Le policier avait employé pour ce “carton” deux armes de service et des munitions personnelles. Des faits reconnus devant le Tribunal d’arrondissement qui doit statuer sur le sort du jeune homme.

En juillet, c’est pour une autre affaire que la Justice entend celui qui avait moins d’un an d’ancienneté dans le métier de policier. Cette fois, l’homme chargé de faire respecter la loi est arrêté alors qu’il vient de cambrioler deux habitations, dans le sud du pays.

Dans l’une d’elles, se trouvant face au propriétaire, le policier blessera sa victime avant d’être interpellé.

Alcool en cause

Le 12 février prochain, le “policier” connaîtra à quelle sanction il est condamné. Pour l’heure, le parquet a requis 15 ans de prison pour les cambriolages et 32 mois d’incarcération pour les tirs. Des peines contre lesquelles son avocat à tenter de se battre avec comme principal argument la faiblesse mentale de son client.

Ainsi, l’homme aurait eu des difficultés à assumer la charge psychologique de son nouveau métier. Il s’était alors réfugié dans l’alcool… Et c’est d’ailleurs en état d’ivresse, qu’après ne pas avoir pu accéder à un stand de tir, il aurait dégainé ses armes contre les camions à Soleuvre.

Signe que la confusion régnait dans l’esprit du fonctionnaire de police, dans son téléphone portable, les enquêteurs ont retrouvé des photos de son arme de service encadrée par deux bouteilles de whisky. Un cocktail détonnant qui lui vaut désormais de ne plus porter l’uniforme depuis trois ans et risquer d’être placé en centre pénitentiaire.

 

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