Le Grand-Duché compte maintenant un peu plus de 80 éoliennes en fonction. Et ce n’est pas ce lundi 6 janvier qu’elles ont marqué de tourner, tourner, tourner… et donc produire les kilowattheures que l’on attend d’elles. Car à forts vents, forte production ! Logique.

Ainsi, alors qu’à certains endroits, les rafales ont pu atteindre les 90-100 km/h, les exploitants de ces “moulins à vent” ne craignaient rien pour leurs installations. Les mâts et les pâles sont prévus pour résister à des bourrasques bien plus fortes que ça (compris pour les éoliennes terrestres). Résister et fonctionner jusqu’à des déplacements d’air de l’ordre de 110 km/h est ainsi parfaitement envisageable.

Du côté d’Enovos, qui exploite divers parcs en collaboration avec SEO, on rappelle au passage que le plus dangereux ce n’est pas un vent fort et continu mais plutôt des “coups de tabac” qui causer des vibrations difficiles à encaisser pour le matériel installé en pleine nature. Mais pas de casse à déplorer cette fois.

Avec le passage de la tempête Floriane, les éoliennes luxembourgeoises ont pu donner leur plein rendement. Et si vous avez vu des installations à l’arrêt, c’est pour deux raisons : soit elles étaient en maintenance, soit l’énergie produite n’avait pas sa place pour alimenter le réseau national. Eh oui, impossible pour l’instant de stocker un trop-plein d’électricité…

Concernant la gestion du "risque météo", les exploitants savent que les nouveaux matériaux sont de plus en plus résistants. Face aux bourrasques comme aux orages. Et les premiers remplacements d'éoliennes ont débuté (certaines étaient debout depuis 20 ans !) pour non seulement fortifier les appareils installés mais surtout apporter de meilleurs rendements.

Ainsi, les derniers modèles à condition de vent identique peuvent assurer jusqu'à 4 fois plus d'électricité que les anciennes turbines.

En 2023, les éoliennes luxembourgeoises ont produit 🇱🇺495 gigawattheures d'électricité. Soit plus que l'objectif attendu par les autorités. C'est bien mais le Gouvernement luxembourgeois en attend plus. Ainsi, d'ici 2030, la puissance installée devra avoir doublé.

C'est à ce prix (notamment) que le Grand-Duché atteindra ses objectifs en matière de réduction d'émission de gaz à effet de serre, en produisant de plus en plus d'énergie verte.

 

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