«  Aucun dysfonctionnement majeur » : telle est la conclusion de l’audit interne lancé par les CFL luxembourgeois concernant un de leur service : le Building management system. Un BMS qui, voilà huit mois, était pointé du doigt : certains des personnels devant avoir l’œil sur les écrants retransmettant les images du réseau de caméras de vidéo-surveillance étant plus concentrés à regarder des séries Netflix voir à dormir…

La direction de l’entreprise de transport avait immédiatement réagi, doutant de cette situation (dénoncée par un ancien salarié) mais lançant un audit tout de même. Pas de quoi faire disparaitre les doutes des députés luxembourgeois qui avaient exigé que l’enquête interne soit effectivement menée. Les conclusions viennent de leur présentées.

D’abord, il a été rappelé que la mission première des agents du BMS n’étaient pas d’avoir l’œil sur les quais ou les possibles agressions dans les rames que les caméras pourraient saisir.

Dernier avertissement

La plupart des images reçues proviennent en effet de la surveillance technique des installations CFL (bâtiments administratifs, locaux techniques, etc). Les personnels affectés au Building s’attachant aussi à suivre les déclenchements de détection incendie, signaux d’intrusion suspecte, éclairages intempestifs, climatisations défectueuses  ou le traitement des alertes des bornes SOS situées à quai et tout long du réseau.

Reste que visiblement sur la vingtaine d’agents concernés, certains ont manqué à leurs obligations. Ainsi, la rapportrice de l’audit interne a clairement mentionné que quatre hommes avaient fait l’objet d’une procédure disciplinaire.

Pour trois d’entre eux, cela s’est traduit par une “réprimande“. Il s’agit là de l’ultime mise en garde avant un possible licenciement. Le 4ème a, quant à lui, quitté l’entreprise et donc n’a pas été sanctionné directement.

La situation a toutefois sérieusement ébranlé la direction du service. Et, depuis, des « entrevues de sensibilisation » ont été menées avec les responsables de la cellule BMS ainsi que des entretiens entre les personnels en poste et le service des ressources humaines des CFL.

 

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