Voilà une consécration qui aura un parfum de consolation. Huit mois après l’incendie qui a ravagé une partie de ses installations au Findel, voilà la Luxembourg Air Rescue au 7e ciel. En tout cas à la première place du palmarès de l’année de l‘International Travel & Health Insurance Journal. Le magazine vient en effet de décerner son “titre” de « Société d’ambulance aérienne de l’année » à la LAR. Mars qui pleure, novembre qui sourit du coup.

Il est vrai que depuis son lancement en 1988, la Luxembourg Air Rescue n’a cessé de gagner en activités, en popularité et en… efficacité surtout. Voilà donc l’entreprise de transport sanitaire reconnue à l’échelon international, à la dimension donc de son champ d’intervention. Car si les appareils et les équipes de la LAR sont d’abord connu pour leurs sorties en renfort des secours SAMU au Grand-Duché (avec ses 🚁7 hélicoptères), c’est bien tout autour du globe que ses ✈️5 jets-ambulances sont amenés aussi à intervenir.

Rapatriements d’adhérents blessés ou malade à l’autre bout du monde, transferts d’organes en vue d’une greffe : telles sont les principales missions de la LAR. Mais le savoir-faire luxembourgeois est aussi reconnu pour effectuer des missions humanitaires. Ainsi, ses engins ont-ils notamment été amenés à intervenir en Méditerranée pour repérer des migrants en détresse.

Déjà en 2016, la LAR avait décroché ce titre. Mais cette année, après avoir réussi à se relever du sinistre qui l’a frappé et avoir su maintenir à 100% sa capacité opérationnelle malgré les 2 millions d’euros de pertes matérielles, ce prix apparaît comme une juste récompense.

Chaque année, ce sont 🛫plus de 3.000 vols et 🚑sorties d’ambulances qui sont organisés souvent par la “compagnie”. Une association qui ne cesse de grandir tant en termes de flotte (un jet long courrier cet été encore) qu’en termes de spécialistes santé pour la prise en charge des patients à bord, compris les cas les plus graves.

Aujourd’hui, plus de 190 collaborateurs assurent ce service d’assistance 24h/24, 7j/7 et 365j/an. Un effectif allant du médecin urgentiste au pilote en passant par les administratifs polyglottes chargés d’organiser les transferts depuis l’étranger.


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