Le 29 février 2020, la pandémie Covid entraînait sa 1ère infection “officiellement reconnue” au Luxembourg. Et si, aujourd’hui, le virus est relégué au second plan de l’actualité sanitaire, cela ne signifie toutefois pas qu’il a disparu. Le SRAS-Cov2 responsable du COVID est entre-temps devenu endémique. Cela signifie qu’il circule toujours, mute et réapparaît régulièrement, mais qu’il existe une certaine protection immunitaire dans une grande partie de la population, écrit l’Institut allemand Robert Koch.

D’ailleurs, le gouvernement luxembourgeois achète toujours de nombreuses doses de vaccin anti-Covid. Certes, les commandes sont désormais bien loin de l’époque d’inoculation généralisée (1,4 million de doses étant le record d’achat, en 2022 !). C’était un peu trop visiblement puisqu’en janvier dernier, le ministère de la Santé reconnaissait avoir détruit jusqu’alors plus d’un million de doses de vaccin qui n’avaient pas été utilisées car arrivées à expiration.

Ainsi, les dépenses que l’État consacre à l’achat des vaccins évoluent. Après des frais particulièrement élevés pendant les années de pandémie 2021 et 2022, les coûts pour 2024 et pour l’an prochain se sont stabilisés à environ 3 millions d’euros/an.

 

L'État achète d'ailleurs toujours - et jusqu'à fin 2026 - ses vaccins via un schéma européen. Pour rappel, après la mise sur le marché des premiers vaccins Covid, la Commission européenne avait lancé un programme d'achat groupé de vaccins pour les États membres.

Selon le dernier rapport ReViLux du Laboratoire national, le variant Covid le plus répandu au Luxembourg est actuellement KP.3 de la famille Omicron. On estime qu'il représentait 67% de toutes les infections au Grand-Duché en septembre.

Au Luxembourg, c'est le Conseil supérieur des maladies infectieuses (CSMI) qui donne des recommandations sur les personnes qui doivent se faire vacciner. Dans sa dernière publication, le CSMI estime que désormais de nombreuses personnes présente une immunité contre le virus (soit parce qu'elles se sont fait vacciner, soit parce qu'elles ont déjà été infectées et que leur corps est maintenant prêt à faire barrage au virus).

💉 À qui le tour ?

C'est pourquoi l'accent devrait être mis sur la vaccination des plus de 65 ans et des patients à risque. Une catégorie englobant femmes enceintes, personnes à antécédents médicaux ou souffrant d'une déficience immunitaire.

Selon les recommandations du CSMI, il s'agit également des personnes en surpoids (IMC > 30), des diabétiques, des personnes souffrant de graves problèmes cardiaques, des patients souffrant d'hépatite chronique, de maladies chroniques du foie, des patients atteints de cancer et des personnes dont le système immunitaire est affaibli en raison d'un traitement médical.

Il est aussi souhaitable (mais pas obligatoire) que les personnes en contact avec ces sujets "à risque" et le personnel de santé se fassent vacciner. Bien entendu, toute autre personne qui le souhaite peut également se faire injecter la solution préconisée. Sachant que pour les enfants et les adolescents en bonne santé et qui n'appartiennent pas à une catégorie à risque, la mise à jour de la vaccination n'est actuellement pas recommandée par le CSMI.

 

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