Si 🍌bananes, 🥬choux, soja, chicorée, 🥣avoine, 🍄‍🟫champignons, 🥕carottes et autres légumineuses🫛 ne faisaient pas encore partie de vos habitudes à l’heure des repas, le Luxembourg Institute of Health va peut-être vous faire changer de régime. En effet, le groupe Nutrition du LIH vient de confirmer l’importance d’adopter une certaine alimentation non seulement dans le but d’avoir un intestin en bonne santé (facilitant la digestion donc) mais surtout pour booster la résistance du corps face aux attaques de bactéries, virus ou parasites.

Pour le professeur Mahesh Desai, à la tête de l’étude menée, les résultats collectés par son équipe et des chercheurs japonais seraient ainsi en mesure d’ouvrir de nouvelles voies  « pour le développement de stratégies alimentaires visant à promouvoir la santé et à prévenir les maladies ». Cela vaudrait donc le coup de craquer plus souvent pour des graines ou des noix.

En fait, ce sont surtout les aliments contenant le plus de fibres qui s’avèrent profitables pour défendre l’organisme a prouvé le LIH. Une démonstration s’appuyant sur la comparaison entre divers régimes testés sur des rongeurs afin de noter l’influence de la nourriture sur la production de bactéries intestinales.

Une nouvelle qualité

Et ce qui est vrai chez la souris, l’est tout autant chez l’homme : moins l’on consomme de fibres, moins le corps produit de vitamines B qui sont pourtant primordiales dans la préservation d’un bon état de forme. À l’inverse, un apport régulier et marqué en fibres céréalières (notamment) rendent les vitamines B plus disponibles à jouer un rôle actif contre les infections. Cela se joue dans le gros intestin mais l’impact bénéfique est global pour l’ensemble du corps.

Alors que troubles immunitaires et maladies inflammatoires progressent dans nos sociétés, le LIH estime que ces travaux (et donc leur application dans la diététique de certains malades ou parmi la population générale) ne pourraient qu’être bénéfiques.

On les savait “utiles” en cas de diarrhées, permettant d’offrir un sentiment de satiété (et donc d’éviter de trop manger), indispensables contre le cholestérol, régulant l’apport de sucre dans le sang (utile en cas de diabète…), voilà donc les aliments fibreux se trouvant une nouvelle qualité.

À retenir donc pour répondre à qui vous demande pourquoi vous appréciez tant le quinoa : « Les fibres aident les bonnes bactéries intestinales à se développer, alors qu’un manque de fibres poussent certaines bactéries à utiliser nos vitamines B pour elles-mêmes ». Eh oui, pour cet automne et cet hiver, votre meilleur bouclier tient peut-être dans une (voire plusieurs) recettes à base de framboises (le fruit le plus riche en fibre !)…

 

Suivez aussi nos actualités sur Instagram