Appelons cela un… secret industriel. Mais pas question pour ArcelorMittal France de dire où le sidérurgiste met à l’épreuve actuellement les 5 anneaux olympiques sortis de ses ateliers hauts de 15 mètres et longs de 29 m. Ses créateurs confient juste que la structure de 30 tonnes a fait l’objet de levers, de branchements et tests « sur un site industriel du Grand Est ». Et chacun d’inspecter les images pour voir s’il ne reconnaît pas un coin d’Alsace, un paysage de Lorraine ou un bout de Champagne-Ardenne.

Créée sous le nom de code de “Spectaculars”, la structure s’apprête à rejoindre le sommet du plus célèbre monument parisien, la Tour Eiffel, pour briller sur les Jeux olympiques et paralympiques 2024. Une dernière étape après un (presque) Tour de France des usines de l’industriel en fait.

Ainsi, avant de rejoindre cet été la capitale française, l’objet aura d’abord été initié du côté de Châteauneuf (Loire) et du Creusot (Saône-et-Loire) pour la production de l’acier recyclé nécessaire à sa fabrication. Pour le laminage, direction Dunkerque (Nord) puis Denain (Nord également) pour le découpage des barres et cela avant de filer en Lorraine.

En effet, c’est un sous-traitant vosgien, près d’Épinal qui s’est chargé de plier les tôles d’acier, les souder et les peindre. Avant les fameux tests sur le site-mystère donc.

A défaut d’être bavard sur la localisation de l’ultime étape du projet avant les JO, ArcelorMittal est bien plus loquace quant à son process de fabrication : il s’agit d’ « un acier 100% recyclé et 100% produit en France (…)  ce métal offre donc une empreinte carbone réduite, ce qui contribue à l’atteinte des objectifs de Paris 2024 en matière d’émissions de CO2 ». De quoi valoir une médaille verte sur le podium de la manifestation sportive.

Au final, ArcelorMittal aura donc été retenu pour fournir non seulement cette structure XXL mais également le Chaudron qui accueille la flamme qui passe de relais en relais actuellement (le 27 juin au Luxembourg et en Moselle), mais aussi de la Torche olympique que 11.000 porteurs se transmettent depuis Marseille jusqu’à l’ouverture officielle des JO de Paris 2024, le 24 juillet prochain.

Une torche qui brille du savoir-faire des sites mosellans du groupe. En effet, l’objet a été conçu et produit dans les usines de Maizières-les-Metz, Florange et Woippy. Cocorico !

 

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