La lutte pour vaincre ressemble à un marathon. Long, difficile… mais qui sera couronné de succès à l’arrivée. Mais avant ce terme, il faut les efforts de tous, partout. Et le récent Relais pour la vie a encore prouvé combien le Luxembourg, ses habitants ou ceux qui viennent y travailler restaient sensibles à la lutte contre la maladie.

C’est d’ailleurs sur une collecte record que l’édition 2024 s’est conclue : 891.253 euros de dons au profit de la Fondation Cancer. Après les 301 équipes engagées à courir 24 heures durant à La Coque au Kirchberg ou les 225 groupes qui ont pris part à l’événement “en distanciel”, voilà maintenant la structure prête à poursuivre le chemin entamé depuis 2006.

C’est qu’en s’engageant dans le Relais, les 13.595 participants espèrent avant tout permettre à la Fondation de repartir au sprint pour financer son programme d’actions. Et Claudia Gaebel, responsable du département Fundraising de rappeler qu’il s’agit notamment de « missions quotidiennes ».

Derrière ce terme générique, se cache toute une liste de services fournis gratuitement aux patients. « Cela va de la consultation auprès d’un psychologue à des soins “de support” (esthétique, yoga ou réflexologie). Des aides familiales sont aussi proposées aux personnes malades de moins de 65 ans. Une aide-ménagère et une assistance à la garde d’enfants peuvent aussi être proposées temporairement.

Les euros collectés à l’occasion du Relais pour la vie serviront également à financer des campagnes de sensibilisation à la maladie et sa prévention. La dernière en date portait sur la “Génération sans tabac“ espérée d’ici 2040. Et la Fondation de réclamer notamment une hausse du prix des paquets de cigarettes ou l’interdiction des publicités sur le tabac “en tout lieu”.

« La prochaine campagne de communication  portera sur le retour au travail avec un cancer », indique par avance Claudia Gaebel. Avec cette demande : un prolongement du congé maladie et la facilitation de la reprise progressive.

Enfin, l'argent amassé solidairement servira aussi à cofinancer des projets de recherche. Par exemple, le projet ImMi-Tx bénéficiera d'un nouveau soutien de la structure. Il y est question de trouver le moyen de soutenir l'organisme humain à développer une immunothérapie plus forte à travers une modification du microbiote.

 

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