Avec “seulement” 1.700 médecins et spécialistes, le Luxembourg n’offre pas la couverture de blouses blanches la plus dense d’Europe, loin de là. Une situation d’autant plus préoccupante que de nombreux départs en retraite devraient survenir dans les années à venir. Sans oublier le fait que certains perdent leur autorisation d’exercer… Ainsi, depuis 2014, dix docteurs ont dû définitivement fermer leur cabinet.

Un arrêt d’activité au Grand-Duché justifié par une décision du Collège médical et/ou une notification du ministère de la Santé. Ainsi, en cas de faute grave disciplinaire ou sanction pénale sérieuse, certains professionnels ont dû renoncer à pratiquer. Dans le détail, cela donne : deux médecins généralistes et autant de gynécologues, vétérinaires, dentistes mais aussi un ORL et un urologue.

La ministre de la Santé qui vient d’énumérer cette liste de radiés a aussi mentionné que quatre médecins retraités s’étaient aussi -logiquement- vu retirer leur agrément. Il s’agissait d’un généraliste, un gynécologue, un psychiatre et un dentiste.

Pour mémoire, un médecin étranger interdit d’exercer (temporairement ou définitivement) dans le pays dans lequel il avait pratiqué en dernier, ne peut pas plus exercer au Luxembourg. Un refus élargi même aux professionnels qui font l’objet d’une procédure d’interdiction d’exercer. Une vigilance qui avait été prise à défaut, voilà quelques mois, à l’occasion du recrutement d’un professionnel de santé belge par l’Armée…