Patrick Weiten n’est pas du genre à renoncer facilement. Et c’est cet entêtement qui fait que le président du Département de la Moselle entend continuer à défendre le projet d’ouverture d’un collège franco-luxembourgeois juste à la frontière. Lui le l’envisage à Audun-le-Tiche… Mais du côté du ministère de l’Éducation nationale on fait la sourde oreille depuis des années.

Qu’importe : à nouvelle ministre (Amélie Oudéa-Castera), nouvel assaut de persuasion ! Et Patrick Weiten de reprendre son bâton de pèlerin pour tenter de convaincre de l’opportunité d’une telle ouverture alors que le Luxembourg affirme avoir besoin de plus en plus de frontaliers d’ici 2030 (300.000 contre 215.000 actuellement). Des actifs de demain pour qui l’apprentissage de “la langue du voisin” constituerait un plus.

Comme modèle, le président du département 57 prend exemple sur ce qui a été fait à Perl depuis plus d’une quinzaine d’années avec la mise en service d’un collège (et lycée) franco-allemand-luxembourgeois. L’enseignement y est “plurilingue” et chacun des deux pays engagés et le Land de Sarre apporte son lot de professeurs.

Et Patrick Weiten de se montrer positif : « Nous sommes prêts à construire ce collège, les autorités luxembourgeoises sont d’accord et le recteur d’académie Nancy-Metz y est favorable... » Le projet n’est donc pas si improbable.

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