Cet été, Jonathan Kubler a dû renoncer au K2. Privé de montée sur le 2e plus haut sommet du monde pour faute de… personnels. Pas pour l’accompagner vers les cimes (entre Chine et Pakistan) mais pour le remplacer dans sa société de charpente/couverture en Moselle. Mais pas de quoi démoraliser le chef d’entreprise de 44 ans qui vient de prendre sa revanche au Népal.

En cette fin novembre, le voilà posant lèvres gercées à 6.812 mètres d’altitude, pour un selfie au pic de l’Ama Dablam. Peut-être pas la plus connue des montées aux yeux du grand-public mais une expédition technique, redoutée des montagnards, que le messin a réussi sans guide, ni sherpa, ni aucun autre alpiniste à ses côtés…

Lui qui a commencé à se confronter aux parois rocheuses dès l’âge de 5 ans, n’en est pas à son coup d’essai, bien entendu. Ainsi, en mai 2021, le quadra alignait en deux jours l’Everest et Lhotse, soit le plus haut sommet du monde (8.862 m) et le 4ème (8.516 m).

Quel sera son prochain défi ? Pour l’instant, l’homme se concentre sur sa descente. Direction Katmandou avant de reprendre l’avion vers la Lorraine. Mais il ne sera certainement pas question de remiser piolets et cordages pour celui qui, une fois en action, se fait appeler John Horn (un clin d’œil à son idole, l’explorateur Mike Horn). Promis, ce couvreur de métier n’a pas fini d’aller voir là-haut, sur les toits du monde.

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