Quelle attitude adopter lors d’un entretien d’embauche ?
Publié
par
mauddelli
le 25/08/2023 à 06:08
Personne n’a envie d’arriver à un entretien d’embauche les mains moites de stress, la peur au ventre et la bouche tremblante. Pour éviter ces désagréments, il suffit simplement de bien se préparer à la rencontre. Pour ce faire, il y a des maladresses et attitudes à éviter à tout prix. En effet, comme la première impression reste la plus importante, il est primordial d’adopter des comportements qui envoient des messages positifs au recruteur.
Pour commencer, veillez à bien respecter les règles de communication, verbale ou non. Votre vocabulaire, le volume de votre voix autant que votre hygiène personnelle ou vos vêtements doivent donner de vous une bonne impression.
Le langage non-verbal représente 55 % de la perception que se fera votre interlocuteur. Mieux vaudra donc, par exemple, se tenir droit. L‘intonation et le ton de la voix représentent 38 % de l’aperçu que vous dégagez.
Finalement, la communication verbale ne représente que 5 % de ce qui sera retenu de vous. C’est peu mais cela peut-être là que se gagnera l’embauche (ou pas), d’où, l’utilité de prêter attention au choix des mots utilisés.
⏱Les 20 premières secondes
Mais ce n’est pas tout, pour séduire son interlocuteur en très peu de temps, il faut savoir user de ses charmes et c’est à ce moment que l’Elevator Pitch et sa règle des 20 intervient.
Pour commencer, arriver à l’heure s’avère être essentiel. Pour être sûr de ne pas être en retard, veillez à calculer votre temps de parcours au plus large, quitte à attendre un moment au café du coin. Il n’est cependant pas non plus nécessaire d’arriver trop en avance, ce qui constitue en effet une autre forme d’impolitesse. Le meilleur timing est d’arriver avec 5 minutes d’avance.
Lorsqu’une personne rentre dans une pièce remplie d’autres candidats pour un entretien, le but est de se démarquer. Alors, chaque geste compte. C’est en effet lors des 20 premiers secondes que l’employeur pourra déjà se faire une idée de son interlocuteur. Son allant, son aisance, son énergie…
Il va donc être important d’être habile dans ses gestes, d’adopter une bonne posture (attention à se tenir droit et à ne pas croiser les bras) et une démarche affirmée, ce qui va permettre de montrer une certaine détermination. C’est en adoptant une posture avachie et en marchant d’un pas hésitant, que la première impression sera gâchée.
Autre point à ne pas négliger : la tenue. Adopter une tenue vestimentaire soignée et en cohérence avec le poste à pourvoir permet de marquer facilement des points. A l’inverse, il est possible d’en perdre un certain nombre en négligeant cet aspect.
C’est maintenant d’un pas confiant et un look soigné que le candidat entre dans la salle, prêt à se différencier des autres postulants.
🫲 Les 20 premiers gestes
Maintenant que vous avez fait bonne impression auprès du recruteur, il est temps de passer à la phase de séduction. C’est à ce moment que le langage non verbal doit être irréprochable.
Il s’agit alors de s’habiller de son plus beau sourire (sincère, car il sera très mal perçu sinon) et de son plus beau regard. Attention donc à bien regarder son interlocuteur dans les yeux. Il ne faut ni regarder en l’air, ni ses pieds. Il ne faut pas s’avachir sur la chaise, raser les murs en quittant la pièce ou allonger ses jambes en signe de décontraction.
Veillez à adopter une attitude confiante, en évitant de se laisser aller à des tics ou en cachant ses mains sous la chaise : votre recruteur le verra et percevra cette nervosité.
Ensuite, il est important de soigner sa poignée de main. Il faut la serrer fermement (sans la broyer évidemment) et éviter les mains moites, en gardant un mouchoir à portée de main.
Des petites phrases telles que « Je vous remercie de me recevoir » ou encore « Je suis heureux de vous rencontrer » montreront à votre interlocuteur que vous êtes à l’aise. Cela permet aussi de briser la glace de façon convenable.
Attention ensuite à ne pas vous asseoir tant qu’il ne vous n’avez pas été invité à le faire et à bien laisser l’interlocuteur diriger la conversation. Pas la peine de mobiliser la parole, il s’agit d’un entretien surtout pas d’un monologue qui peut vous faire perdre le fil de votre réponse.
🗣 Les 20 premiers mots
C’est à ce moment qu’il faut savoir manier le verbe avec dextérité. Le but est de ne pas perdre de temps, d’aller à l’essentiel et d’être clair dans son propos. Il faut adopter un discours structuré et intelligible. Le préparer à l’avance peut-être un véritable atout, mais il faut tout de même rester flexible et ouvert aux questions que vous n’aviez pas forcément prévues.
Veillez à toujours répondre à la question posée, sans faire de hors sujet. Il est également important de rappeler au recruteur votre nom, votre spécialité et le type de poste pour lequel vous postulez (où le cas échant, énoncer la formation que vous avez suivie). Les 20 premiers mots vont être décisifs pour le restant de la conversation.
Ensuite, parler de son parcours professionnel et des différentes compétences acquises lors de ceux-ci est primordial. Il s’agit de trouver des liens entre votre expérience et ce qui peut être utile pour le job auquel vous postulez. Pour cela, il est essentiel d’avoir une bonne connaissance de l’entreprise, de ses valeurs et de ses objectifs.
Si le recruteur est pris par le temps, mais que la discussion se passe bien, il n’est pas rare qu’il vous demande de vous revoir pour présenter vos motivations plus en détails. Pour finir, il ne faut pas oublier de remercier le recruteur pour le temps accordé. Voilà d’ailleurs une bonne occasion de glisser « à bientôt, j’espère » pour montrer une nouvelle fois votre motivation !
↔️ Les 20 premiers centimètres
Même si l’échange dure en général, c’est dans les 20 premiers centimètres que l’employeur va se faire une bonne impression (ou non) de celui ou celle qu’il reçoit. Veillez à garder une distance suffisante pour respecter la zone de confort de votre interlocuteur, tout en gardant un contact visuel. Il est également important de faire attention à ses expressions faciales.
En effet, vous devez montrer que vous avez vraiment envie de travailler avec lui, sans trop en faire évidemment.
Enfin, c’est en suivant les étapes précédentes que le recruteur aura le sentiment d’avoir en face de lui quelqu’un de compétent, professionnel, bien informé et surtout déterminé à se joindre aux effectifs.
Pour résumer, voici quelques autres bons conseils à suivre pour faire un pitch efficace :
- Maîtriser la forme : Ne pas parler trop vite, articuler clairement et prêter attention au non-verbal ;
- Adapter le discours à la cible : Au contexte, au lieu, à l’interlocuteur …
- Privilégier la clarté et la simplicité : Délivrez les informations nécessaires pour attiser la curiosité, sans tout dévoiler !
- Synthétiser : vous avez entre 30 secondes et deux minutes avant de laisser filer l’attention de votre interlocuteur, c’est donc un tempo à ne pas négliger ;
- Identifier le problème avant la solution : explicitez les problèmes que vous avez identifiés et proposez la solution idéale. En clair, parlez bénéfices pour l’entreprise !
- Faire rêver l’auditoire : un peu de story telling n’a jamais fait de mal, attention à ne pas trop en faire cependant ;
- Jamais sans “Next step” : toujours finir la conversation par une question ouverte, une proposition, un conseil. Cela montre que vous êtes plein de ressources !
Source : moovijob.com
Vous cherchez un emploi au Luxembourg ?
Direction notre rubrique EMPLOI
Pour laisser un commentaire veuillez vous connecter ou inscrivez-vous.