Après les “communales” en juin dernier, la “super année électorale” s’offre une pause estivale. Sitôt la rentrée arrivée, débutera la bataille pour désigner celles et ceux qui prendront place à la Chambre des députés pour cinq ans. Et déjà, il est possible de faire l’état des troupes puisque les inscriptions pour ces législatives sont closes désormais.

Plus de 600 candidats se sont ainsi fait connaître auprès de leur tribunal d’arrondissement, bien plus qu’il n’en faut pour remplir le Parlement luxembourgeois qui ne compte que 60 places. Mais visiblement, le mandat attire et surtout mérite qu’on y consacre plus qu’un mandat. Ainsi, parmi la longue liste des prétendants, 57 hommes et femmes siégeaient déjà à la Chambre…

Même attirance pour le rôle de députés du côté des ministres actuels. Xavier Bettel postule mais aussi la totalité de celles et ceux qui composent son gouvernement. Et cela dans l’une ou l’autre des quatre circonscriptions électorales du pays.

1 tour, plusieurs jours, des semaines

Mais nul doute que la coalition Gambia qui dirige le pays va connaître quelques crispations à l’approche du vote. En effet, les trois partis représentés dans l’exécutif ont chacun choisi un membre du gouvernement comme tête de liste nationale. Et derrière chaque nom se cache l’ambition de diriger la future majorité, que l’on se nomme Xavier Bettel (DP), Sam Tanson (Déi Gréng) et Paulette Lenert (LSAP).

Luc Frieden (CSV) et Sven Clement (Pirate) complètent la liste des têtes d’affiche de cette élection qui se jouera en un tour. Un tour mais plusieurs jours ensuite de tractations pour désigner une majorité, suivis de plusieurs semaines pour s’entendre sur un nouvel accord de coalition qui fixera ligne à suivre pour le Grand-Duché.

Au rang des figures médiatiques en lice, on note aussi la présence de la tenniswoman Mandy Minella ou du nageur Raphaël Stacchiotti, du directeur du Centre hospitalier de Luxembourg Romain Nati ou de l’infectiologue Gérard Schockmel que la crise Covid a mis sous les feux de l’actualité.

Si le vote pour désigner bourgmestres, échevins et conseillers s’était plus largement ouvert cette année aux électeurs non-résidents étrangers, ces législatives restent, elles, exclusivement réservées aux seuls électeurs luxembourgeois. En 2018, ils avaient ainsi été 232.886 à passer par l’isoloir.

Dans deux mois, les électeurs auront le choix entre les listes et candidats proposés par 12 partis ou mouvements, soit deux de plus que lors des précédentes législatives.

 

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