Au printemps 2024 à Hambach, en Moselle-Est, il en sera fini de la production de la (toute) petite Smart Fortwo électrique. L’usine lorraine ne fabriquera alors plus que des (très) gros 4×4 Inéos Grenadier. Un véhicule dont le premier modèle est sorti des chaînes en octobre 2022 et dont aujourd’hui près de 70 exemplaires sont réalisés chaque jour.

Mais dès cet automne, le constructeur anglais compte passer à la vitesse supérieure, en ouvrant une seconde ligne de production. Et pour ce faire, il lui faudra trouver et former 200 nouveaux salariés. Une main d’œuvre d’autant plus indispensable que la firme entend aussi monter en Moselle plus de 13.000 voitures cette année, dont une nouvelle version pick-up du Grenadier.

Il y a un mois, c’était le groupe Stellantis (Peugeot, Citroen, Fiat…) qui lançait une vaste opération de recrutement. Besoin d’embaucher 500 salariés pour ses sites de Metz-Borny et Trémery plutôt dédiés à la production de modèles électriques.

Voilà de quoi conforter le poids du secteur automobile dans l’économie locale. Un secteur déjà important grâce, par exemple, à la présence sur le département frontalier du Luxembourg et de l’Allemagne d’entreprises comme ThyssenKrupp à Florange (colonnes de direction), Pierburg Pump à Basse-Ham (pompes à huile) ou Daimay du côté de Creutzwald (pare-soleil).

 

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