Le premier conseil que l’on peut vous donner, est de vous y prendre le plus tôt possible pour trouver une structure pour faire garder votre enfant.

Les structures agréées par l’État

Pour être agréées par l’État, les structures doivent répondre à plusieurs critères comme par exemple, avoir entre 2 et 4 mètres carrés minimum par enfant selon l’âge, un espace extérieur, une restauration équilibrée, un personnel qualifié et multilingue (luxembourgeois, français, allemand)*, la pédagogie, les activités, les horaires d’ouverture etc.

*Les 3 langues ne doivent pas nécessairement être parlées par chacun des membres du personnel, mais elles doivent toutes les 3 être utilisées au sein du service.

Quelles sont les principales structures de garde disponibles au Luxembourg ?

Les maisons-relais, garderies et foyers scolaires

Les communes proposent souvent un service de garderie dite publique. Ce sont les enfants des parents actifs résidants dans la commune qui ont généralement la priorité.

Les maisons relais sont réservées aux enfants scolarisés à l’école fondamentale (4 à 12 ans) de la commune et proposent une garde pendant les périodes scolaires et parfois une restauration le midi.

La ville de Luxembourg propose plusieurs foyers scolaires selon les quartiers pour les enfants âgés entre 3 et 12 ans, et inscrits dans le système scolaire luxembourgeois. Les enfants peuvent être pris en charge toute l’année, après l’école ou pendant les vacances.

Les mini-crèches

Ce sont de petites structures pouvant accueillir simultanément jusqu’à 11 enfants âgés de 0 à 12 ans. Cependant, pour garantir une sécurité et une qualité de prestations optimales, le nombre de bébés de moins d’un an, accueillis simultanément ne peut être supérieur à quatre. Les mini-crèches sont gérées par une équipe de deux personnes qualifiées, un éducateur (gradué ou diplômé) et une personne ayant une formation dans l’encadrement socio-éducatif d’enfants ou disposant d’un certificat de formation aux fonctions d’assistance parentale.

Les crèches conventionnées par l’État

Elles sont limitées en nombre et dépendent du contexte socio-familial ainsi que des besoins liés par exemple à un handicap, un retard mental ou moteur etc.

Les crèches privées au Luxembourg

Même si elles sont relativement nombreuses sur le territoire, elles sont souvent très prisées et le délai peut être long avant d’avoir une place pour son enfant. Elles sont agréées par le ministère de la Jeunesse et offrent des pédagogies différentes. Parmi les plus courantes, on retrouve Montessori, Freinet, Steiner, Reggio etc.

Quelles sont les langues parlées dans les crèches ?

Il faut savoir que dans une crèche conventionnée, c’est généralement en luxembourgeois qu’on parle aux enfants, alors que dans une crèche privée, on leur parle souvent en français. Cela dit, depuis la rentrée 2017, les crèches au Luxembourg doivent proposer une éducation plurilingue qui mettra l’accent sur le luxembourgeois et le français.

Le choix des repas dans les crèches

Bien grandir, c’est bien manger. Une assiette colorée, avec des aliments équilibrés et qui sent bon sera toujours mieux acceptée. Bien sûr, les produits bio sont à privilégier, ainsi que l’eau en bouteille. Le personnel doit s’adapter aux enfants. Par exemple, un nouvel aliment sera souvent mangé avec les doigts, ce qui permet de tester l’odeur et la structure. Il faut laisser faire et patienter pour l’apprentissage de la cuillère…

Le confort et l’environnement : des critères à ne pas négliger

En plus d’être bien assis sur une chaise adaptée à la hauteur de la table, l’enfant doit être dans un environnement calme au moment des repas. Certaines structures atteignent les 90 décibels et ne sont pas optimisées. Ainsi, il peut être important de vérifier la hauteur des plafonds, la taille des pièces de restaurant, des murs et du mobilier qui réverbèrent plus le son que d’autres etc.

Le Chèque-service Accueil

Le chèque-service Accueil (CSA) participe au financement de la garde des enfants de 0 à 12 ans dans des crèches, foyers de jour, maisons relais, garderies ou chez un assistant parental. L’État luxembourgeois le verse directement à la structure d’accueil. Depuis septembre 2019, les parents frontaliers peuvent en bénéficier.

Les résidents demandent une carte d’adhésion auprès de leur commune et les frontaliers auprès de la CAE.

 

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