C’est un “jeu” qui existe depuis que Police et voitures partagent le domaine public. Les uns sanctionnent les excès et les autres tentent d’échapper à la sanction. Le Luxembourg ne fait pas exception comme la ministre de la Justice vient de le rappeler : en date de fin février, 21 % des avertissements dressés de 49€ l’an dernier ne seraient toujours pas payés, contre 29 % des amendes à 145 €…

On sait qu’à ce jeu du chat (policier) et de la souris (contrevenant), les Français sont les rois pour ne pas régler leur dette…  Par exemple, un tiers des automobilistes de l’Hexagone surpris en excès de vitesse n’ont toujours pas retourné la somme due aux autorités du Grand-Duché. L’information avait été donnée dernièrement par le ministre de la Mobilité.

Certes, la loi prévoit que le Parquet luxembourgeois puisse relancer les fautifs et même prononcer des sanctions plus lourdes pour les “chauffards” les moins coopératifs. Il s’agit alors d’adresser une amende forfaitaire du même montant que la première contravention.

Rien qu’en 2022, ce sont ainsi 26.200 dossiers d’automobilistes immatriculés au Grand-Duché, qui ont été transmis aux magistrats pour suivi. Mais visiblement cela ne porte guère ses fruits…

Près de 25 % d’impayés

La ministre Sam Tanson a fait ses comptes et elle estime qu’ 1,7 million d’euros seraient attendus par l’Etat de la part d’usagers de la route étrangers (et donc pas exclusivement frontaliers…) au terme d’une année de contrôle.

Toutefois, il faut positiver en notant que 74 % des avertissements taxés dressés par la Police luxembourgeoises dont directement remboursés. Sur la part restant, environ 10 % obtiennent finalement un règlement financier.

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