Le Luxembourg de plus en plus branché avec la Suède et le Danemark
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 27/02/2023 à 12:02
Une poignée de mains à 40 millions d’euros ! Voilà ce qui est arrivé, ce 27 février, quand le ministre de l’Energie luxembourgeois a salué le ministre de l’Economie suédois… Claude Turmes scellant là avec Mika Lintilä un rapprochement crucial pour le Grand-Duché.
En effet, d’ici à 2030, la part “d’énergies vertes” dans la consommation du Luxembourg devra être de 25%. Mais même si l’éolien ou le solaire se déploient fort sur le territoire national, l’engagement ne pourra pas être tenus sans des partenariats extérieurs.
#Luxemburg ja #Suomi hyödyntämässä ensimmäisinä EU:n uutta uusiutuvan energian rahoitusmekanismia. 🇱🇺 tukee 🇫🇮 sijoittuvia aurinkoenergiahankkeita 40 miljoonalla eurolla. #EU_Commission toteuttama hankkeiden tarjouskilpailu käynnistyy myöhemmin keväällä.https://t.co/g7ahJIEQcJ pic.twitter.com/NIzbG9I0Kn
— TEM (@TEM_uutiset) February 27, 2023
L’accord trouvé avec la Suède (pour 40 millions d’euros) n’est pas le premier du genre. En effet, le Luxembourg a été le premier Etat européen à opter pour ces “transferts statistiques”. Les premiers accords remontent à 2016 et 2017 avec l’Estonie et la Lituanie.
Zéro kilowatt
Depuis, le Danemark est aussi devenu un partenaire énergétique incontournable. Ainsi, une coopération financière a été votée fin 2022 pour que le Luxembourg agisse comme cofinanceur d’un projet porté par Copenhague cette fois. Il s’agit d’apporter de 33 à 66 millions dans l’édification d’îles énergétiques (accueillant champs d’éoliennes marines, panneaux photovoltaïques ou unité de production d’hydrogène).
Mais que les choses soient claires : pas un kilowatt ne transitera de la Scandinavie vers le Luxembourg dans les années à venir. Il s’agit juste là d’une “compensation” qui sera prise en compte dans le quota à atteindre par le Grand-Duché. Le tout sous le regard vigilant de l’Union européenne.
D’après le Plan national en matière d’énergie (PNEC) adopté par le Luxembourg, ce type de coopération étrangère ne représente d’ailleurs qu’1/5ème de l’effort de développement des énergies renouvelables pour le pays.
Il lui faudra donc, en parallèle, continuer à investir pour le déploiement d’unité solaires, éoliennes ou de biogaz sur le Grand-Duché. Tout comme seront pris en compte son soutien à la montée en puissance des biocarburants et de l’électromobilité nationalement.
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