Un bien maigre secours pour les urgences de l’hôpital de Thionville
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 04/01/2023 à 05:01
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Six infirmiers et six aide-soignants de plus, et basta. Voilà ce que, mardi 3 janvier, la solution apportée pour tenter de remettre sur rails le service des urgences de Thionville. Une unité hors-service depuis la fin d’année, faute de personnels.
En effet, 55 des 59 infirmiers de ce service sont actuellement en arrêt maladie. Façon pour ces personnels de tirer la sonnette d’alarme sur leurs conditions de travail : trop de patients, pas assez de bras. Cette fois, ils ont craqué.
Résultat, en ce début d’année, l’hôpital de Bel-Air n’est plus en mesure d’assurer l’accueil des urgences autres que gynécologiques ou gériatriques.
Une grève des généralistes en plus
Difficile d’imaginer que cette seule annonce suffise à apaiser les tensions. La solution, annoncée en plus comme provisoire, ressemble plus à un emplâtre sur une jambe de bois. D’autant qu’en plus du faible nombre de recrues proposé, se pose la question de leur date d’arrivée.
En effet, la Moselle comme le Nord lorrain subit un manque cruel de “blouses blanches”. Les infirmières et les soignants préférant aller travailler notamment au Luxembourg…
Chef du pôle Urgences du Centre hospitalier régional, le Dr Philippe Alarcon devrait rencontrer les équipes thionvilloises ce mercredi 4 janvier. Dans les colonnes du Républicain Lorrain, le responsable se dit persuadé que les personnes vont « reprendre le collier ». En l’état, la plupart des arrêts maladie courent jusqu’à la fin de cette semaine.
Sachant qu’actuellement, le territoire (comme le reste de la France) connait un mouvement de grève des médecins généralistes. Ainsi, 50% des médecins libéraux seraient actuellement injoignables. De quoi mettre la pression un peu plus sur les services d’urgences encore en fonction…
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peavy
Qu'ils commencent déjà par réintégrer les soigants suspendus.
Ensuite c'est exactement ce que souhaitait le gouvernement français, casser le système de santé français et le dépeceller pour le privatiser et en faire le joujou de blackrock.