Jamais les hôpitaux luxembourgeois n’ont pu disposer d’autant d’IRM. Et jamais les appareils n’ont autant été sollicités. Ainsi, si de 2017 à 2021, le nombre d’appareils a gagné 4 unités, en terme de fréquentation le bond a été de +58% sur la même période.

Ainsi, le ministère de la Santé vient d’annoncer que 78.889 examens nécessitant cette technologie ont été pratiqués l’an dernier.

L’amélioration technique apportée aux quatre centres hospitaliers profitent d‘abord aux patients luxembourgeois. Ils sont ainsi de moins en moins nombreux à devoir se rendre à l’étranger pour bénéficier d’une IRM (2,2% en 2021).

 

Mais les non-résidents affilés à la Caisse nationale de santé bénéficient aussi de plus en plus fréquemment des dispositifs d’imagerie. Ces frontaliers représentaient ainsi près de 10% des analyses passées l’an passé.

Logiquement, à l’image de la répartition par nationalité des frontaliers, ce sont les assurés originaires de France qui ont été les plus nombreux (65% des étrangers) à se présenter devant l’appareil de radiologique.

Au total, les équipes du CHEM à Esch-sur-Alzette, du Centre hospitalier du Nord à Ettelbruck, des Hôpitaux Robert-Schumam ou du CHL de Luxembourg-ville auront accueilli devant leurs IRM 7.618 assurés non-nationaux.

 

Compte-tenu de l’évolution démographique au Grand-Duché et la progression du nombre de salariés frontaliers, le pays devra s’équiper d’encore plus d’IRM à l’avenir. Mais pas question d’en confier l’exploitation à des cabinets privés, a prévenu le ministère de la Santé en début d’année.

Si des centres d’imagerie veulent utiliser ce type d’équipement, ils devront obligatoirement s’associer à l’un ou l’autre des quatre centres hospitaliers publics.

 

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